Ces nouvelles mesures inquiètent cependant certains scientifiques, qui jugent que le gouvernement britannique joue avec les risques en prenant cette décision, a rapporté vendredi le New York Times.
“Il n’y a aucune donnée scientifique de disponible sur cette possibilité ”, a affirmé lors d’un entretien au média américain, John Moore, expert en vaccins à l’Université Cornell. “Les responsables britanniques semblent avoir complètement abandonné la science maintenant et essaient simplement de trouver une façon de s’en sortir”.
Si les autorités du pays encouragent l’utilisation d’un seul vaccin lors de l’administration des deux doses nécessaires, elles ont indiqué que lorsque “le même vaccin n’est pas disponible, ou si le premier produit reçu est inconnu, il est raisonnable de proposer une dose du produit disponible localement”, a précisé le New York Times.
“Cette option est préférable si l’individu est susceptible d’être immédiatement à risque élevé ou est considéré comme peu susceptible de se présenter de nouveau”, est-il expliqué dans la recommandation.
Les responsables de la santé publique britannique se basent sur les similitudes entre les vaccins Pfizer et AstraZeneca, qui ciblent tous deux la protéine de pointe du virus.
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